Ci-dessous, la lettre ouverte adressée à Monsieur Le Maire par les élus de l’opposition :
Monsieur Le Maire,
Le 15 novembre 2013 vous vous exprimiez en ces termes dans la presse :
« Les valeurs qui animent mon équipe sont fondées sur l’écoute, le dialogue, la transparence, une participation démocratique voire une consultation si besoin était. »
Ecoute et dialogue, c’est bien ainsi que nous, élu-e-s de l’opposition, concevons aussi l’exercice de la démocratie et le rôle des élus-de tous les élus- au sein de l’assemblée municipale.
Contrairement à ce qui semble se dessiner au fil du temps, le conseil municipal, n’est pas une chambre d’enregistrement : certes les dossiers présentés ont été instruits préalablement en commission mais ce ne peut être un prétexte pour éluder le débat qui doit s’engager autour de questionnements, propositions, amendements, avis…émis et développés , dans le respect mutuel de chacun et de tous.
Mais force est de constater que nos interventions sont de plus en plus remises en question quant à leur légitimité, lorsqu’elles ne sont pas, comme depuis plusieurs conseils, sujettes à sarcasmes, railleries, sourires ou soupirs ; parfois même, cela ne vous a pas échappé, elles font l’objet de remarques désobligeantes. C’est insupportable et c’est ce qui a conduit 3 d’entre nous à quitter la séance du 29 juin.
Les 105 voix qui séparaient nos listes aux municipales dernières ne peuvent justifier une telle attitude à notre égard. Entraver notre contribution au débat, c’est ni plus ni moins manquer de respect au 1595 citoyens pordicais qui nous ont accordé leur confiance.
Nous souhaitons un retour à la sérénité, aussi nous vous demandons solennellement de bien vouloir rappeler aux élus de votre majorité et aux élus du groupe de Tréméloir, le rôle du conseil municipal, les règles élémentaires du fonctionnement de la démocratie, ce qui implique évidemment le respect de l’opposition.
Nous espérons pouvoir compter sur vous et nous vous assurons, Monsieur le Maire, de toute notre considération.
A Pordic, le 2 juillet 2018.
Vous pouvez télécharger cette lettre en format pdf et l’article du Télégramme paru le 9 juillet :