La cinquantaine de personnes présente mardi soir à la conférence sur le cosmos a été captivée par l’exposé pédagogique et plein d’humour de Jean Noël Antoine. Il a embarqué les participants dans un vaisseau spatial pour un voyage en huit étapes commençant par la Lune si proche et terminant au sein des galaxies les plus lointaines. A la beauté remarquable des photos, y compris celle d’un « trou noir », s’est ajouté le son d’un séisme sur Mars ainsi que le « bruit » du soleil. Les questions de connaisseurs présents dans la salle ont permis d’approfondir certaines questions comme celle de la façon de mesurer les distances interstellaires.
En retraçant l’histoire des représentations de l’univers, le conférencier a insisté sur le fait que chaque progrès dans la connaissance scientifique remettait à sa place les prétentions des humains à se croire au centre de tout. Non, la terre n’est pas au centre du système solaire, le système solaire n’est pas au centre de notre galaxie et notre galaxie n’est pas au centre de l’univers. Cet univers est composé de milliards de galaxies et il est en expansion. L’hypothèse aujourd’hui retenue est que cette expansion a commencé à partir d’une particule microscopique il y a quatorze milliards d’années : c’est le « Big-bang ».
Si vue du cosmos, la Terre n’est qu’un brin poussière, nous n’avons pas de planète de remplacement et il est illusoire de penser pouvoir coloniser d’autres planètes, les lois de la physique l’interdisent. Nous n’avons donc d’autre choix que de la sauver. De retour sur terre, cette préconisation s’imposait.
Pour aller plus loin, Jean Noël Antoine a donné des références de livres et de sites ainsi que des conseils pour observer le ciel. Quand celui-ci est dégagé, on peut apercevoir à l’œil nu, par exemple, la galaxie d’Andromède, nous percevons alors une lumière émise il y a 2,5 millions d’années : de quoi rêver !